Él reniega, solo en su noche. Un esqueleto de gato recorre sus arterias, arrancándole al paso pequeñas tajadas de cerebro.
Quisiera huir, siente aún en su corazón el mar revolcarse en rudas olas amargas. Pero su cuerpo impotente se queda clavado en el puerto, y sus puños golpean los brazos del sofá oscilante.
Brazos ambarinos deslizan amorosos a lo largo de su cuello —y cree que serpientes que bailan se disponen a estrangularlo.
Cuanto más se hunde en la sombra de los grandes bosques, más los árboles a su alrededor se apresuran, deseosos de asfixiarlo. Y ese perfume tenaz de flores podridas que infla sus narices…
Luego una voz rezagada de mujer estalla en lo oscuro: Hijo mío, te había prevenido: ¡estás maldito!
Baudelaire
Il maugrée, seul dans sa nuit. Un squelette de chat arpente ses artères, lui arrachant au passage des petits lambeaux de cervelle.
Voudrait bien prendre le large, car sent encore en son cœur la mer rouler de lourdes vagues amères. Mais son corps impuissant reste rivé au port, et de ses poings martèle les accoudoirs du fauteuil branlant.
Des bras ambrés glissent amoureux le long de son cou — et lui croit que des serpents qui dansent s’apprêtent à 1’étrangler.
Plus il s’enfonce dans l’ombre des grands bois, plus les arbres autour de lui se pressent, désireux de l’étouffer. Et ce parfum tenace de fleurs pourries qui gonfle ses narines…
Puis une voix de femme ultime éclate dans l’obscur: Mon fils, je t’avais prévenu: tu es maudit!