En soledad su destino,
ardiente el corazón y su cristal de lágrimas
cuando la crucificó
cuando fracasó contra el olvido
Por evaporación, en espasmos
bajo la luz negra
del collar, esta mujer es un lebrel
de lujo
No quiero ser vendida como un afrodisíaco
sobre el celuloide, dice Marilyn
—librium, nembutal, demerol—
su piel le permitía no estar desnuda
su vestido hilvanado a ella era su piel
su piel era su mortaja
Su madre, aficionada, hundía sus ojos en kilómetros
de película cinematográfica, en los trofeos,
y le mostraba, el domingo, el renombre de las estrellas
Ella, al llegar a ser estrella, reina blanca para conjurar a la reina negra
cine, política, oropel, estrés: la partida del fracaso
se termina sin vencedor
Todas las piezas son propiedad de un solo jugador
cuyo nombre es la Muerte…
De A Tribute to Marilyn
Versión de Silvia Eugenia Castillero
A Tribute to Marilyn
Dans la solitude, son destin / le cœur brûlé et son cristal de larmes / quand il l’a crucifiée / quand il a chu avec l’oubli / Par vaporisation, par spasmes / sous la lumière noire / au collier, cette femme est un lévrier / de luxe / Je ne veux pas être vendue comme un aphrodisiaque / sur celluloïd, dit Marylin / — librium, nembutal, demerol — / sa peau lui permettait de ne pas être nue / sa robe cousue sur elle était sa peau / sa peau était son linceul / Sa mère, monteuse, s’abîmait les yeux sur des kilomètres / de pellicule cinématographique, sur les coupes / et lui montrait, le dimanche, les empreintes des stars / Elle, devenue star, reine blanche pour conjurer la reine noire / cinéma, politique, strass, stress : la partie d’échecs / se termine sans vainqueur / Toutes les pièces sont la propriété d’un seul joueur / qui s’appelle la Mort…